La stratégie Bijorhca de Khailo Silver

La marque turque propose depuis plus de dix ans des bijoux modernes et élégants, aux finitions soignées, inspirés de la joaillerie et de la haute joaillerie. Ses designs premium, souvent ornés de cristaux de Swarovski ou d'autres pierres précieuses et semi-précieuses, en ont fait un nom de référence sur la scène internationale.

Conjuguant simplicité et sophistication, Khailo Silver trace sa route dans une industrie en pleine mutation, bousculée notamment par la révolution digitale, tout en privilégiant un savoir-faire artisanal et le respect des matériaux. 

Comment décririez-vous l’ADN de Khailo Silver?

Nous vendons des bijoux haut de gamme depuis dix ans. Nos modèles sont chics et sophistiqués. C’est une alternative à la joaillerie, trop onéreuse, pour des gens qui ne veulent pas dépenser des milliers d'euros tout en privilégiant des pièces de qualité et des designs intemporels. 

Vous êtes un habitué du salon Bijorhca, désormais aux côtés de Who’s Next. 


On vient sur Bijorhca depuis neuf ans. Avant, on faisait à peu près dix salons par an, mais ce n’est plus la même industrie qu’avant le Covid. On a gardé les meilleurs, mais le marché n’est pas toujours facile. Le online prend souvent le pas sur le physique et l’humain.  


Pourquoi est-ce important d’être présent sur un salon comme Bijorhca selon vous ? 


Il y a la dimension humaine, bien-sûr. Mais force est de constater qu’aujourd’hui, tout peut fonctionner en ligne. Pourtant si les gens découvrent nos produits pour la première fois, c’est important qu’ils les voient en vrai afin de tester leur qualité, de pouvoir les toucher et même de les essayer. Pour une première connexion, je pense que c’est essentiel.  


Votre marque est basée en Turquie, quels sont vos principaux marchés aujourd’hui ? 


Notre plus grand marché est le Moyen-Orient (Dubaï, Kuwait, Qatar), puis l’Europe. On organise la distribution générale européenne depuis une société en Espagne vers la France et l’Italie en priorité, et un peu la Grèce. 


Le marché du bijou au Moyent-Orient est très différent de la manière de consommer européenne. 


Chaque pays a des coutumes et une manière de consommer différente. On ne vend pas la même chose en Europe qu’à Dubaï. On ne vend pas la même chose en Espagne qu’en Grèce. C’est intéressant de comparer les comportements du consommateur selon leur  culture d’achat. À Dubaï par exemple, on vend des choses beaucoup plus high quality qu’en Europe où les gens préfèrent acheter plus souvent des pièces moins onéreuses.

“Chaque pays a des coutumes et une manière de consommer différente. On ne vend pas la même chose en Europe qu’à Dubaï. C’est intéressant de comparer les comportements du consommateur selon leur culture de l’achat.”

Quels sont vos objectifs de développement en 2024 / 2025 ? 



Je dirais que les deux mots-clefs sont : rencontre et observation. On essaie toujours de présenter une nouvelle collection lors du salon. On est là pour rencontrer de nouveaux clients. On observe aussi ce qui se fait, les tendances du moment et qui sont nos concurrents. Comment se positionne le marché en somme. Cela permet de se challenger et de se remettre en question.

 

Quelles sont selon-vous les grandes tendances de cette saison ?


Je vois que les créations se simplifient. Elles sont plus petites, plus accessibles, moins fantaisie. Le minimalisme prévaut sur le reste. Les pièces ne sont plus trop chargées ou clinquantes comme elles ont pu l’être quelques saisons auparavant. 


Que peut-on vous souhaiter pour l’année 2024-2025 ? 


Rester en bonne santé !

“Chaque pays a des coutumes et une manière de consommer différente. On ne vend pas la même chose en Europe qu’à Dubaï. C’est intéressant de comparer les comportements du consommateur selon leur culture de l’achat.”

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