Dans l’après-midi, lors de la première journée de Who's Next League, nous avons discuté avec Camille Mère. Elle est responsable des achats, des événements et des nouveaux business en matière d'économie circulaire, de durabilité, de mode et de retail aux Galeries Lafayette.
La grande expérience de Camille et son parcours généraliste dans le domaine de la mode, grâce à une carrière explorant différentes missions dans le retail, le commerce et le marketing, ajoutent de la valeur à son point de vue actuel. Cette professionnelle de la mode nous explique comment IMPACT dans Who's Next facilite son travail en tant qu'acheteuse de mode durable.
Photo: Kim Weber pour Who's Next, Camille Mère
Je suis rattachée à la direction de l'offre et des achats aux Galeries Lafayette où je suis responsable des achats en charge des projets spéciaux, et en l'occurrence en charge de développer la mode circulaire. C'est un spectre très nouveau et à la fois très spécifique que nous souhaitons développer.
La crise nous a obligé à nous renouveler. Le principal axe de renouvellement a été pour nous la perte de la clientèle étrangère à Haussmann. En fait, nous avons toujours un poids de nos clientèles étrangères extrêmement important sur notre magasin Haussmann, qui n'étaient plus présentes pendant la crise. Et qui, du coup, nous a obligé à nous renouveler, à réinventer nos concepts pour se concentrer notamment aussi sur une clientèle plus locale.
Je trouve que la partie IMPACT est considérablement montée en mode, on trouve des nouvelles marques avec une image impeccable et claire, un super positionnement prix, et en fait déjà des collections et marques bien construites. Il y a angle stylistique mode extrêmement intéressant, c'est-à-dire qu'on arrive à mixer circularité, responsabilité avec des marques vraiment modes.
Il cherche l'expérience. Une vraie valeur ajoutée à venir en magasin versus digitale où tout est accessible maintenant partout. Donc l'expérience, ça peut être à travers le service, le rituel de vente, le conseil. Ça peut aussi être à travers des concepts en circularité, avec un discours engagé derrière, avec des personnes qui incarnent ce concept, qui expliquent pourquoi on doit acheter de manière plus durable. Je dirais que c’est très en lien à l'expérience et la relation humaine.
J'ai été marquée en termes de circularité par Louise Marcaud, je l'ai trouvé hyper épurée, très sophistiquée et avec une conception upcycling impeccable. Et une autre qui s'appelle Nitah, qui est d'origine franco-marocaine où l’on retrouve du tissage fait à la main extrêmement qualitative, fait par des ateliers de réinsertion.Je peux aussi citer Homaï Paris avec un upcycling très réussi, composé avec de la rayure, ce qui donne un résultat vraiment estival, qualitatif et premium ; bien structuré avec des robes ceinturées.
C’est un salon ultra-référent. En tant que magasin ou en tant qu’acheteurs, Who’s Next c'est le rendez-vous incontournable pour découvrir de nouvelles marques. Et vous avez vraiment cette section IMPACT qui est assez intéressante. Je n'ai pas d'autres salons en tête qui jouent cette carte de manière aussi marquée et identifiable.Pour nous, pour le repérage de marques circulaires, il y a un côté efficace et structuré qui est très simple pour moi.
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Lorsqu’il s’agit de pierres, de perles ou de diamants, l’entreprise allemande CHQ est un incontournable, l’un des plus grands fournisseurs d’Europe - également fabriquant de bijoux.
En relation avec Who's Next depuis le tout début, Kaori Hanaoka, coordinatrice globale de la societé H.P. France, est une professionnelle de la mode basée à Paris et une véritable vétérante du salon.
Dans l’après-midi, lors de la première journée de Who's Next League, nous avons discuté avec Camille Mère. Elle est responsable des achats, des événements et des nouveaux business en matière d'économie circulaire, de durabilité, de mode et de retail aux Galeries Lafayette.
Durant le quatrième et dernier jour de la Who's Next League, nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec Mariel Jumpa, entrepreneuse sociale. Elle soutient les acteurs du changement, sensibles à l'éthique de la slow fashion.
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Le multimarque en pleine mutation. L’enseigne Paula Coste a été créée en 1989 à Dijon, le premier de la sorte dans la capitale de la Bourgogne. Elle a connu des évolutions depuis sa création : au commencement, le multimarque proposait du prêt-à-porter puis vinrent les souliers et les accessoires.
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