M. Moustache devient Odaje, retour sur une stratégie de rebranding

Des chaussures modernes et élégantes, une vision durable et un manifeste pour une mode responsable et positive. Bienvenue chez Odaje. Rencontre avec Alexis, Directeur commercial de la marque de chaussures.

« Ode à la joie », c’est le nouveau credo de feu M. Moustache, l’emblématique marque parisienne de chaussures fondée en 2012 par trois copains d'école : Antoine, Guillaume et Thibault. Après douze ans d’existence, l’institution change de nom et démarre un nouveau chapitre de son histoire. Féminin, vertueux et cool. Rencontre avec une marque désireuse de vivre une "mode responsable, positive pour la planète et ses habitants".

S’en est donc fini de M. Moustache. Parlez-nous de ce tournant pour la marque, qui se nomme désormais Odaje. 


On s'appelait encore M. Moustache il y a quelques jours ! La marque a été créée il y a douze ans et depuis elle a beaucoup évolué. Aujourd'hui, on vend 70 à 75% de modèles pour les femmes. Le nom nous semblait donc un peu désuet. Par ailleurs, l'export représente 20% de notre chiffre d'affaires, on a voulu s’éloigner de ce nom très franco-français. Enfin, on a énormément développé la partie éco-responsable. On a été certifié B-Corp il y a quelques mois. Le O de Odage et son nouveau logo incarnent cette vision circulaire et inclusive.


Le recyclage est l’une des nouvelles clefs de voûte du processus de création d’Odaje. 


On a une quinzaine de boutiques partout en France et on invite tous nos clients à recycler, à venir déposer leurs vieilles paires de chaussures usagées. Quelle que soit la marque. La chaussure est l'un des accessoires de mode les plus compliqués à recycler, à cause de la gomme, du cuir ou du coton. Mais avec nos partenaires au Portugal, on est parvenu à trouver une solution pour revaloriser de vieilles paires de chaussures en les broyant pour créer une poudre qu'on injecte dans de la gomme pour en faire des semelles. On a donc des petits bouts de chaussures de nos clients dans nos semelles.


Parlez-nous de la nouvelle collection Printemps-Été 2024 d’Odaje ?

On propose des sneakers et beaucoup de chaussures de ville. Des sandales plates ou à talons, des espadrilles. L’idée, c'est vraiment de créer de bons produits dans toutes les catégories de chaussures tendances, avec toujours ce mélange de matières et de teintes qui font partie de notre ADN.

 

Quels sont vos objectifs avec ce nouveau chapitre de votre histoire ?

Clairement, c'est l'international qui représente aujourd’hui 20% du chiffre d'affaires. Il y a des croissances qui sont énormes à l'export, que ce soit sur notre site e-commerce ou sur la partie wholesale revendeur. On a 130-140 revendeurs dans le monde. On fait aussi un gros focus sur la partie retail, puisque cette année, on a ouvert deux nouvelles boutiques parisiennes, une boutique à Rennes, à Nantes et enfin une dernière à Strasbourg. On a ouvert cinq magasins cette année, il y en aura probablement un sixième. Pour une petite marque comme la nôtre, c’est une bonne dynamique.


C’est votre première fois à Who’s Next ?

Non, on l'a fait au tout début de M. Moustache il y a douze ans pour se faire connaître de la profession. On a fait une pause après le Covid, comme beaucoup, puis on s'est cherché, on s'est posé pas mal de questions sur l'avenir du wholesale. On a repositionné la marque et finalement nous revoilà avec Odage !


 

Après deux jours de salon, quel est votre ressenti ? 


On s'aperçoit que les acheteurs sont séduits par Odaje, ils sont en demande de nos modèles, les revendeurs aussi. Ils ont des taux de sortie excellents avec nos produits. On est vraiment super content, l'accueil est très bon. On est sur de vraies belles croissances et de vrais beaux résultats.


Que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle édition ?


Plein de sourires, de rencontres et de questions !

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