Ulule success-story : rencontre avec Victoria Adjanohoun, fondatrice de Chou au Carré

Créé il y a deux ans et demi, Chou au Carré propose des accessoires upcyclés fabriqués en France à partir de tissus de grandes maisons. Pour sa fondatrice Victoria, la marque s’est imposée comme une évidence.

“Un besoin ! J’ai beaucoup de cheveux et je me suis rendue compte qu’il était difficile de trouver des chouchous cools et adaptés à mes envies”, confie en souriant la pétillante jeune femme. Aujourd’hui, la marque est en pleine expansion et surfe sur la vague de l’upcycling.

Quel a été le déclic pour créer Chou au Carré ?

 

J’en avais marre des chouchous qui se cassent et s'abîment. J’ai regardé ce qui existait sur le marché, j’ai compris qu’il y avait une place à prendre. Il se trouve que le chouchou est un produit qui se prête très bien à l'upcycling car on peut travailler des petites chutes ou des petits rouleaux pour créer une micro-collection.

 

La marque était au départ mono-produit, puis tu as commencé à développer de nouveaux accessoires.

 

Oui, ensuite on a développé le sac banane, très pratique, qui est l’un des accessoires phares du moment. Tout le monde en porte. On apporte vraiment de la diversité dans nos produits avec différents coloris, matières, comme ce tweed qui vient de la maison Saint-Laurent. On arrive à avoir des pièces incroyables avec un produit simple. 

Comment sélectionne-tu les matières ? 


On les sélectionne toujours pour leur intérêt stylistique et surtout pour leur qualité et leur durabilité. J'ai travaillé trois ans chez WeDressFair, un revendeur de mode éco-responsable. J'y ai tout appris sur la mode éthique et sur cette industrie en plein boom aujourd’hui. C'était le début de l'upcycling, il y avait seulement quelques marques sur le marché et lorsque l’on disait que l’on travaillait avec des chutes de tissus, les gens trouvaient ça incroyable.

Comment la marque progresse-t-elle aujourd’hui ? 


Je suis hyper contente ! La marque va dans le bon sens. On a fait un corner au Printemps Haussmann au mois de mai 2024 qui a bien marché. À Who’s Next, on a rencontré de gros revendeurs avec qui nous sommes en discussion pour des projets au printemps prochain. J’espère que cela va se réaliser, mais on est bien parti.

Who’s Next vous a permis de toucher des vendeurs intéressants pour une marque niche comme Chou au Carré ? 

Oui, c’est très cool, je suis très reconnaissante envers l’équipe Who’s Next. J'ai été invitée en janvier dernier lors de la précédente édition dans le cadre du partenariat avec la plateforme Ulule et le stand a cartonné. La marque n'était pas vraiment prête pour le B2B à ce moment-là, mais cela a été une forme de tremplin pour la suite. Pour cette nouvelle édition, on s'est préparé, on a repris un stand et nous voilà.

 

Que penses-tu de l’offre protéiforme de Who’s Next ? 


Je trouve que c'est très pertinent pour une petite marque d’accessoires comme nous d'avoir cette complémentarité entre les stands et les achats. En général, ce type d’accessoire constitue de la vente additionnelle pour les magasins, ils ne prennent pas beaucoup de risques avec nous. Les acheteurs passent, découvrent nos produits et se laissent séduire. 

Y a-t-il un dialogue créatif / business qui se noue entre les exposants durant les trois jours de salon ? 


On a à peine le temps de discuter avec nos voisins parce qu'il y a du monde sur le stand, mais franchement c'est génial, même pour créer des collabs. Il y a une véritable émulation créative entre les marques et les stands.

Who’s Next en 3 mots ? 


Créativité, business et champagne.

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