Entretien avec Matthieu Pinon, CEO de la société française de chaussures Anaki

LA CHAUSSURE SUR-MESURE ET MADE IN EUROPE D’ANAKIA accompagné d’Eva Goldberg et de Yohann Cherbit, Matthieu Pinon est à la tête de la société française EMY, spécialisée dans le développement et la distribution de chaussures.

Au Who’s Next de septembre dernier, une des marques d’EMY était présente : Anaki Paris. La marque propose sa ligne propre en partenariat avec des usines en Espagne et au Portugal et propose également aujourd’hui un studio de création dédié à fabriquer les chaussures idéales pensées par les clientes. Le studio est installé au bord du Canal Saint Martin, quartier parisien de diversité et d’effervescence.

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Mathieu Pinon, que pouvez-vous nous dire sur Anaki ? Anaki a 10 ans, la marque chausse les femmes citadines de tous les âges. Ce sont des chaussures pour tous les moments de la journée, à porter en ville mais aussi en vacances. Nous nous sommes alignés sur le besoin des femmes de porter des sandales pour travailler mais qui leur permettent aussi d’aller à la plage. Nous fabriquons en marque blanche pour d’autres enseignes depuis des années, nous avons décidé de sauter le pas avec plusieurs marques : Anaki Paris, Canal St Martin, Apologie Paris et Flavio Création. Anaki en trois mots. Confort, qualité et élégance. Quelles sont vos inspirations?Pour nous inspirer nous observons les femmes qui nous entourent, celles que l’on observe dans la rue, les citadines de Paris. Nous échangeons aussi beaucoup avec nos stylistes sur les tendances et les idées à mettre en place.Quelle est votre pièce phare ?Au tout début Anaki était surtout une marque connue pour ses bottines. Mais la pièce phare du moment ce sont les sandales Clémence. Des fines lanières de cuir sur le pied, un talon haut mais pas trop, une mousse à l’avant pour assurer le meilleur confort.anaki-wsn-3Un conseil pour celles ou ceux qui se lancent dans la création d’une marque et voudraient participer à Who’s Next pour se faire connaître? C’est nécessaire de participer à ce genre d’événements mais il faut venir en connaissant très bien son marché. Ce n’est pas suffisant d’être présent à Who’s Next pour déclencher les ventes. Pour cibler les interlocuteurs pertinents, il faut travailler en amont selon son marché visé ; ne pas hésiter à donner rendez-vous à un maximum d’acheteurs. Comment ne pas passer inaperçu aujourd’hui?Je pense que tout est question de désirabilité de la marque. L’univers de marque est primordial pour que le client se projette.Parlez-nous de votre expérience sur Who’s Next et quelles opportunités Who’s Next a pu vous apporter? Cela fait presque 10 ans que l’on participe à Who’s Next et il nous apporte beaucoup. Nous rencontrons des clients de qualité que l’on ne voit pas ailleurs ! Il nous a surtout permis de se développer à l’international, même l’Europe proche. Je peux vraiment avancer que c’est Who’s Next qui nous a ouvert les portes de l’international. Une anecdote ? Un souvenir ? Une rencontre sur Who’s Next ?Des anecdotes, j’en ai à la pelle ! Des bons souvenirs et des galères : la collection livrée le matin même du début de Who’s Next ou un camion volée avec nos prototypes par exemple. Mais à chaque fois, tout finit pas bien se passer.Vos projets à venir ? Nous allons pousser le digital, faire en sorte qu’il soit très complémentaire avec la vente physique, que l’ensemble soit de plus en plus performant. Et nous voulons travailler notre communication encore et toujours.

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