Retour sur 35 ans d’accessoires avec Giuseppe Grevi

En 1989, Premiere Classe débutait à Paris avec déjà l’ambition de s’imposer dans l’univers de l’accessoires. Pour saluer cette longévité, nous avons demandé à 3 marques des débuts de nous raconter leurs souvenirs.

Deuxième invité : le dirigeant et directeur artistique de l’entreprise de chapeaux Grevi.

Vous souvenez-vous de votre première participation à Premiere Classe ?

Complètement ! C'était, je crois, en 1995/1996. Je me souviens d'une ambiance magique dès le premier instant avec des exposants et des acheteurs venus du monde entier.

Nous étions une centaine d'exposants. Sous la tente ça respirait la créativité, l'élégance, le sentiment d'être parmi les meilleurs au monde car il y avait une ambiance cosmopolite et sélective aussi. Nous étions tous de jeunes exposants, acheteurs, collaborateurs…

Avez-vous, au cours de ces années, un souvenir qui vous a marqué ?

Nos clients nous ont certainement fait vivre les plus grandes émotions. Toutes les meilleures boutiques du monde passaient et passent toujours par Premiere Classe.

Je me souviens surtout d'une énorme commande écrite en 5 minutes avec un client américain. Une autre fois, nous avons écrit 230 commandes en quatre jours et réalisé 70 % de notre chiffre d'affaires annuel lors du salon.

Premiere Classe a permis de belles opportunités. On savait qu'avec LA bonne collection, on pouvait gagner de l'argent et changer de vie, c'était fou !

Je me souviens aussi de merveilleuses fêtes - surtout celle du bateau mouche, des amitiés avec des gens de tous les pays et de liens étroits avec l’équipe et les organisatrices, à qui, en fin de salon, nous sommes allées dire au revoir les larmes aux bords des yeux. Pendant quatre jours, nous étions une grande famille.

Que représente Premiere Classe pour vous ?

Pour Grevi, Premiere Classe a été la rampe de lancement pour nous faire connaître auprès d'une clientèle internationale. Quelle chance !

Aujourd'hui, nous avons toujours une excellente relation avec les organisatrices et l’équipe qui est là depuis le début.

Céline Vautard