Rencontre avec Federica Borello, créatrice de Tataborello

En 2001, Federica Borello lance Tataborello, sa griffe de bijoux. Présente sur Premiere Classe depuis ses débuts, elle fait partie des marques pionnières de l’évènement.

La créatrice turinoise axe ses pièces sur l'innovation avec une certaine force stylistique qui la caractérise, en mixant la finesse des bijoux aux pierres précieuses travaillées. Réalisées à la main en Italie dans un atelier entièrement composé de femmes, le raffinement coloré des pièces Tataborello capte parfaitement l’essence féminine. Nous avons échangé avec Federica sur son rapport à Premiere Classe et sur ses aspirations.

Quelle est l’histoire de Tataborello ? 

Nous avons commencé il y a 23 ans quand j’avais 22 ans et venais de sortir d’une école de mode à Florence. Ma passion était de faire des bijoux, j’ai commencé par utiliser des bijoux de famille et à broder par dessus. Petit à petit, c’est devenu ma passion et après ça, j’ai eu la chance de faire de ma passion mon travail. 



Qu’est ce qui vous inspire dans vos créations ? 

Les bijoux art déco, anciens, de famille. Ce sont des objets à mémoire. Mes bijoux n’ont pas de saisonnalité, à part les couleurs qui changent assez souvent. Parfois, je regarde si la tendance est plutôt au minimaliste ou au maximaliste mais il y a toujours cet esprit ancien. 

Quels sont les défis à relever pour une marque de bijoux ? 

Beaucoup de choses ont changé après le COVID. Évidemment, il y a eu des problèmes avec les magasins, mais là depuis la reprise on a rajouté des nouvelles collaborations à celles anciennes et aussi on a commencé la vente directe online.

Qu’est ce que Premiere Classe vous apporte ? 

Je dois remercier Premiere Classe, car c’est grâce à ce salon là que j’ai commencé à travailler à l’étranger, notamment avec le Japon. Je suis contente de voir la sélection de créateurs, c’est très intéressant pour les acheteurs. Ils peuvent voir des marques pointues, c’est ce qu’il y a de spécial avec le salon. 

Qu'allez-vous présenter sur Premiere Classe en mars 2024 ? 

Nous avons décidé de revisiter nos archives. Après 23 ans d’activités, nous avons utilisé beaucoup de matériaux qui ne sont plus disponibles sur le marché. C’est dans l’air du temps de faire des collections limitées.

Comment préparez-vous votre salon ? 

La base c’est d’imaginer le stand. On essaie de mettre nos bijoux sous leurs meilleurs jours, en regardant comment les placer, sur quels supports, pour faire en sorte d’attirer l’attention des acheteurs sur le stand. On profite bien de Paris pour quelques jours, on s’inspire… Nous attendons ce voyage avec impatience. 

Votre meilleur souvenir sur Premiere Classe ? 

J’ai de nombreux souvenirs avec mes amis avec qui j’expose sur Premiere Classe depuis 15 ans. Lors de l’un des premiers salons, il y a avait une acheteuse qui était très jeune, elle devait avoir 20 ans. Elle faisait semblant de pouvoir acheter des quantités énormes, nous avions un doute sur son importance. Finalement, elle s’est assise et elle a commencé à passer la commande. Nous avions du mal à y croire. Finalement, c’était l’acheteuse d’Anthropologie et nous avons travaillé ensemble pendant des années. 

Emilie Issart