Retrouvez les créateurs de mode et d’accessoires à suivre

Du 1er au 4 mars, Premiere Classe battra en son plein avec une offre riche et créative.

En parallèle de la Fashion Week de Paris, voici quelques-uns des noms à (re)découvrir.

Vannina Vesperini : quand les dessous prennent le dessus

Depuis 1996, la créatrice incarne le concept de Dessous-Dessus. Son credo : des dessous élégants en soie et dentelle qui s’affichent. Ainsi, les tops se portent avec un jean et un blazer, les combinettes deviennent des robes de soirée et se combinent avec des accessoires chic.

“Le Dessous-Dessus, c’est l’art d’afficher sa lingerie, de la transcender, explique Vannina Vesperini. C’est une façon unique de se vêtir mêlant chic et sensualité, élégance et raffinement, style et féminité.”

Le plus : la créatrice, fascinée par la couleur, est diplômée en chromo-thérapie en 2021. Un atout qu’elle valorise en organisant régulièrement des ateliers "Confiance en soie" basés sur la force et la signification des couleurs.

La Prestic Ouiston ou comment oser mixer les imprimés

C'est en 2008 que Laurence Mahéo débute l'histoire de La Prestic Ouiston. Elle assemble alors d'anciens foulards en twill de soie comme autant de pièces uniques. Ses créations numérotées, upcycling avant l'heure, séduisent immédiatement une clientèle sensible à la poésie du détail. Depuis, elle poursuit sa route loin des standards de la mode proposant des pièces fluides et féminines dont la matière phare reste le twill de soie. Robes, tops, pantalons, blouses osent le mélange des imprimés pour une silhouette unique mais toujours chic.

Studio Valette : l’art du néo tailleur

Il a la trentaine et a lancé sa marque à Paris en 2020. Pierre-François Valette fait partie des nouveaux créateurs à suivre. Formé à l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne et au sein de la maison Saint Laurent, Studio Valette s’attèle à une réinterprétation du vestiaire masculin tout en respectant une construction classique qu’il assouplit afin de leur donner une allure plus contemporaine. Particulièrement attaché à la transmission et à l’avenir responsable, il valorise tant les techniques traditionnelles que les artisans avec lesquels il collabore.

Pour hommes et femmes de tous âges, les silhouettes de Studio Valette se portent au quotidien pour aller travailler, rayonner à un cocktail ou tout simplement affirmer son amour du tailoring.

Clara Daguin : star de la Fashion Tech

Récompensée en septembre 2023 par le jury des grands prix de la Création de la ville de Paris pour son travail combinant audacieusement haute couture, artisanat pointu et technologies, la créatrice française innove. Ses robes, bombers ou tops s’illuminent, clignotent ou interagissent avec la musique ou l’environnement. 

À la fois artiste, créatrice et ingénieure, Clara Daguin réalise des vêtements couture, mais aussi des pièces plus basiques comme des casquettes phosphorescentes et des foulards dont les motifs évoquent la lumière. Elle aime également expérimenter et collaborer avec d’autres maisons pour mieux se diversifier.

Victoria Leivissa : la passion de l’artisanat et de la couleur

Alors qu’elle vit entre Paris et Ibiza, Victoria s’éprend de l’Inde en 2018 lors d’un voyage personnel. Sa première pièce sera le kimono Leivissa, baptisé ainsi en hommage à la vieille ville d’Ibiza qu’elle affectionne. Confectionné à la main, à partir de chutes de tissus aux couleurs éclatantes et rehaussées de motifs traditionnels indiens, le kimono est depuis devenu LA pièce phare des collections. De là est née la marque éponyme Victoria Leivissa. Aujourd’hui le dressing de la marque s’est étoffé et propose blouses, pantalons, trenchs et même des pièces de joailleries issues également de l’artisanat indien. Le tout toujours haut en couleurs pour donner du peps au quotidien.

Judy Mazzotti : l’accessoire à l’état pur

Née à Rimini en Italie, la créatrice, formée chez Chanel et Giuseppe Zanotti, vole depuis de ses propres ailes. Au cœur de ses collections éponymes qui déclinent chaussures et sacs, le style Judy Mazzotti se reconnaît au premier coup d'œil. 100% made in Italy, les souliers en cuir nappa comportent un talon futuriste réalisé en titane avec la technologie de l’impression 3D. Pas de fioriture, place à un aplat de couleur pour des accessoires qui vont à l’essentiel : le style. Les sacs adoptent la même ligne de conduite avec un design épuré et une poignée ergonomique signature. 

Amniotic Jewelry : des bijoux modulables à souhait

Créé et dessiné par Isabelle Guyon, Amniotic Jewelry est un concept unique qui propose de composer soi-même ses bijoux. Chaque kit comprend les fameux maillons (de tailles et de formes différentes) disposant d’une micro fente qui permet l’assemblage.

Base de création infinie, les maillons permettent selon les moments de vie d’imaginer son bijou. Classique en ras de cou symétrique, flatteur en sautoir dans un décolleté, rock en collier façon choker ou encore fantaisiste composé dans un ordre aléatoire… Tout est permis. L’ajout de modules plaqués à l’or rose ou fin 24 carats, mais aussi plaqués palladium permet aussi de combiner les coloris. Amniotic Jewelry fait de chaque cliente la créatrice de ses envies. La marque propose aussi des pièces uniques.

Kapush Paris : la sneaker de la tête

Il fallait y penser : imaginer une capuche qui se vend seule et qui soit un bel accessoire que l’on porte fièrement. Derrière cette idée novatrice, il y a Déborah O'Hana qui a eu l’envie “d’un accessoire détaché non genré qui se porte même avec un costume et qui permette de s’exprimer tout en se préservant du dehors, mais en se rendant visible”.

Ces cocons de différentes épaisseurs, fabriqués dans des matières techniques mais aussi des tissus de grandes maisons françaises, se portent quand il fait froid ou quand il pleut mais aussi depuis peu toute l’année. De fait, Déborah a imaginé des capuches faîtes pour l’été et pour se protéger le cou et la tête du soleil. 

Cuiraséx : des sacs personnages

Agnus Dei, Victor & Victim, Crème de la Crème, Made in China ou encore The Great Masturbator…, voilà quelques-uns des drôles de noms donnés aux différents sacs premium de cette griffe ultra confidentielle. Imaginée par Emmanuel Chen depuis l’Asie, Cuiraséx se revendique studio de création interdisciplinaire centré sur le cuir et spécialisé dans la fabrication d’objets de collection exclusifs en édition limitée. 

À découvrir des sacs de même gabarit qui proposent trois portés différents (à l’épaule, en cross body ou en sac à dos). Entièrement faits à la main sur commande uniquement, ils ressemblent à de petits compagnons.

Lah Paris : bijoux éthiques et poétiques

Après plusieurs années au service de maisons de couture en tant que styliste des collections bijoux, Hélène Rommelaere a choisi de lancer sa propre marque. 

LAH (l’anagramme du prénom de ses enfants et du sien), qui se prononce “Là”, voit le jour en janvier 2020. Place à des bijoux qu’elle a imaginé “sensuels, bons et beaux. 
Bons car fabriqués en circuit court, en France, à partir de matières labellisées et complètement recyclées”, confie-t-elle. 

Bracelets, colliers, bijoux d’oreilles, chaque forme symbolise le lien ou dessine une boucle car inspirée des liens de cœur et de la nature. “À travers leurs formes rondes, ils portent en eux la rondeur du plaisir, la patine des bijoux transmis (matériaux recyclés obligent) et un twist qui les rend uniques voire ludiques, explique la créatrice. Ils sont imaginés pour être en mouvement.”