Retour sur 35 ans d’accessoires avec Sophie Renier et Paul Droulers de la marque Jack Gomme

En 1989, Premiere Classe débutait à Paris avec déjà l’ambition de s’imposer dans l’univers de l’accessoires. Pour saluer cette longévité, nous avons demandé à 3 marques de la première heure de nous raconter leurs souvenirs.

Troisième et dernier invité : le duo de créateurs à la tête de la marque de sacs Jack Gomme.

Vous souvenez-vous de votre première participation à Premiere Classe ?

C’était en 1989, nous avons participé au salon Premiere Classe à l’hippodrome d’Auteuil.

La tente était placée au milieu de la pelouse avec les pistes autour de nous. L’ambiance était magique et surréaliste avec des jeux de pétanque, des flippers …

La soirée du salon a eu lieu dans la salle VIP, au-dessus des gradins, avec tonneau de vin, jambon et cornichons. L’ambiance était bonne enfant et extrêmement gaie. Il y avait beaucoup plus de chausseurs, comme Robert Clergerie bien sûr mais aussi Charles Jourdan, Stéphane Kélian… Les commerciaux étaient habillés de costumes à épaulettes oversize, le tout très eighties !

Avez-vous au cours de ces années, un souvenir qui vous a marqué ?

Nous nous souvenons d’un salon au quai Branly qui était plutôt calme mais où nous nous sommes retrouvés à noter une commande mémorable pour un select shop japonais.

Une autre fois, aux Tuileries, dès l’ouverture du salon le vendredi matin, nous avions devant nous un défilé ininterrompu des plus belles équipes d’acheteur au monde. C’était impressionnant !

Que représente Premiere Classe pour vous ?

C’est à la fois un grand showroom parisien chic et créatif qui a vu le jour au moment des défilés de mode et de la vague de créateurs qui émergeaient de partout (comme Jean Paul Gaultier, Yohji Yamamoto… pour ne citer qu'eux).

Le salon a réussi à faire valoir l’accessoire et à lui donner sa légitimité dans la mode.

Il a un emplacement unique au centre de Paris.


Nous sommes fidèles à notre premier salon, qui reste notre terrain de jeu créatif et sélectif pour l’accessoire, et nous espérons pour longtemps encore.

Céline Vautard