Antoine Tinel de The Lifestyle Company raconte l’histoire Barbour

Célèbre pour ses vestes utilitaires portées par les british fashionista, Barbour s’est fait un nom dans la mode depuis sa création en 1894.

Un vêtement initialement outdoor et pratique, qui s’est rapidement hissé dans les dressings d’Alexa Chung, de Lady Diana ou de Sienna Miller en devenant le symbole du Barbour Way Of Life. Un lifestyle chic, à mi-chemin entre la campagne et la ville, qui n’a de cesse de se réinventer au fil des années.

Sur Who’s Next, Barbour présente sa collection femme. Une gamme développée par la marque depuis quelques années, à travers des collaborations ultra-désirables avec Balzac, Chloé, Gucci ou Alexa Chung. Aujourd’hui, Barbour fait grandir cette collection, l’unisex se transforme en vestiaire féminin avec des mailles, des robes - entre autres. Du countrywear à la citylife, Barbour jongle entre les styles en gardant toujours dans chacune de ses pièces le prestige de son héritage. 

Pour préparer la venue de la marque sur Who’s Next, Antoine Tinel, Directeur Général de The Lifestyle Company, nous raconte l’histoire Barbour, du passé, au présent et pour le futur. 

Quel est votre rôle chez Barbour ? 


Nous nous occupons de la stratégie de distribution et de marketing qui encadre la distribution. Nous travaillons avec la maison mère pour appliquer la stratégie qu’ils élaborent et qu’ils organisent en général, avec quand même des marges de manœuvres au niveau local. Balzac par exemple, c’est une collaboration que l’on a fait au niveau local qui est rentrée dans une stratégie internationale pour se développer dans l’univers féminin. Au sein de cette structure, je m’occupe de la direction générale de The Lifestyle Company, sur plusieurs marques et plusieurs fonctions, avec une grosse casquette commerciale et marketing.


Que peut-on attendre de Barbour en 2024 ?


Barbour est une marque qui a beaucoup évolué  depuis sa création. D’abord dans l’univers de l’habillement et depuis une vingtaine d'années aujourd’hui, avec un vestiaire de plus en plus large. Plus récemment, nous travaillons sur différents segments de marché. Sur l’homme, ça va se traduire par des collaborations et des collections qui sont dessinées pour des boutiques très spécialisées, très inspirantes et très aspirationnelles. Nous avons aussi toute une collection plus masculine avec un vestiaire plus countrywear. Là où l’on va avoir un peu plus de nouveautés encore cette année, c’est sur la femme. Ces dernières années, on a eu des colaborations très inspirantes sur la femme, notamment avec Chloé, Gucci ou Alexa Chung. Aujourd’hui, la femme prend de plus en plus d’essor chez Barbour. À l’origine, Alexa Chung était rentrée pour faire une collaboration et désormais, elle est chargée de toute une partie du travail des collections. Elle est complètement intégrée dans le processus créatif au sein des équipes. Pour 2024, il va y avoir énormément de nouvelles collaborations dont, je peux déjà l’annoncer, une saison 2 de Balzac. De nombreux projets sont à venir pour l’année 2024. 

Barbour c’est aussi un véritable lifestyle autour de la marque, comment crée-t-on cet environnement autour d’une marque ?


On ne peut pas créer l’environnement. Babour est né dans un endroit bien spécifique en Angleterre. Dans le nord-est, ce sont des terres qui sont partagées entre la campagne, le bord de mer et le bord de rivière, juste au-dessus de l'Écosse. C’est une marque qui s’est intégrée dans son paysage, à l’origine, elle était destinée à des pêcheurs, puis de chasseurs, puis de travailleurs. Les générations qui ont porté Barbour, ce qu’elles ont fait, et ce qu’elles ont su faire, c’est maintenir un lien et une connexion avec l’environnement où la marque est née. Même si aujourd’hui, la marque est évidemment faite également pour être portée en ville, l’environnement de départ, nous n’avons pas eu à le créer, il a grandi avec la marque. Barbour devient un outil de tous les jours. On peut avoir une veste pour aller au travail et une pour aller à la campagne, c’est la spécificité du vêtement. Je pense que chaque marque a ses spécificités, et Barbour a cette spécificité d’avoir été créé dans un environnement fort.


L’héritage Barbour a marqué des générations, est-ce qu’il y a un retour de l’importance des marques héritages ?


Oui. Clairement. Chaque crise, qu'elle soit économique ou écologique, nous pousse à courir vers soit, le prix le plus bas, soit l’authenticité. L’histoire et la valeur du produit sont très importantes aujourd’hui. On ne peut pas avoir juste une histoire, et faire des produits qui ne sont pas qualitatifs et pas durable dans le temps. La chance que nous avons aujourd’hui, c’est que nous travaillons avec des gens qui ont un savoir-faire qui s’est transmis auprès d'entreprises partenaires, et qui permet d’avoir une durabilité pour les produits. Les clients s’y retrouvent en cette période de crise et de restriction budgétaire. Tant en termes d’histoire, de valeur de la marque mais également de durabilité. 


Sur Who's Next vous présenter en exclusivité votre nouvelle - et 8ème - collaboration avec Alexa Chung, comment cette histoire a-t-elle commencé ?


Alexa Chung intervient en tant que styliste chez nous, elle a dessiné une collection qui s’appelle The Epic By Alexa Chung. On est passé vraiment d’un statut de capsule collaborative à une ligne qui lui est dédiée sur laquelle elle peut exprimer sa créativité. C’est venu de manière authentique et assez classique. Alexa Chung est une grande fan de Glastonbury, il se trouve qu’elle porte du Barbour depuis des années. Barbour a bercé son enfance, elle l’expliquait dans un film qui avait été fait à l’occasion de sa première collaboration. C’est un peu sa Madeleine de Proust. 


Dans les années 80, Barbour était un symbole fort pour la mode féminine, comment la gamme féminine a-t-elle évolué ?


C’était un symbole fort pour la mode féminine, surtout dans les années 80. Margaret Barbour avait développé des produits qui étaient aussi faciles à porter par les hommes que par les femmes, majoritairement des vestes. Nous sommes vraiment dans un vestiaire complet, la grosse différence c’est qu’à l’époque c’était du boyfriend, du countryside, ce côté campagne. On joue sur le fait que des personnes comme Alexa Chung ont donné un touche féminine à la marque. La grande différence avec les années 80 c’est que l’on est passé de modèle unisexe et boyfriend à un vrai vestiaire féminin.

Pourquoi venir sur Who’s Next avec cette actualité ? 


Nous sommes très satisfaits du développement que l’on a eu sur l’homme. Who’s Next est un rendez-vous incontournable sur le territoire français pour les collections femmes. Nous avons fait nos premiers pas dans la distribution femme depuis 3 ans maintenant avec de beaux succès, que ce soit au Bon Marché ou avec le Printemps. On est en train de vraiment se développer sur la femme avec un maillage indépendant, aujiourd’hui il est temps pour nous de se développer sur le réseau femme en parallèle de ce que l’on fait sur l’homme. 


Comment préparez-vous le salon ?


Il y a beaucoup de choses, évidemment il y a le montage du stand, la préparation des équipes, la communication en amont que l’on va faire et l’actualité autour du salon que l’on va essayer d’animer. 

Emilie Issart